Des enfants ukrainiens enlevés aux fosses communes de Boutcha, des cathédrales de Marioupol réduites en ruines aux dissidents réduits au silence à Douchanbé, les voix des victimes ne sont plus des murmures. Elles sont devenues un cri — un appel aux armes, auquel la loi est prête à répondre.
Aujourd’hui marque un tournant : le dépôt d’une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre le régime du Tadjikistan. La longue marche vers la justice s’oriente non seulement vers la responsabilité, mais vers une véritable confrontation avec la vérité.
Plus de 60 cas de viols, tortures, disparitions forcées, exécutions extrajudiciaires et terreur d’État ont été rigoureusement documentés. Les coupables ont un nom. Ils occupent des fonctions officielles. Et ils devront répondre de leurs actes.
Ce combat dépasse le cadre juridique. Il s’agit désormais d’un front actif dans la résistance mondiale contre une nouvelle forme de fascisme.
La justice internationale se dresse et elle frappera.
