JournalUkraine, un pays qui ne voulait pas la guerre

septembre 24, 20190
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L’Ukraine ne voulait pas la guerre. Elle ne l’a ni provoquée, ni souhaitée. Et pourtant, le 24 février 2022, les chars russes ont franchi ses frontières, les missiles ont déchiré son ciel, et la violence brutale d’un impérialisme ressuscité s’est abattue sur des civils pris au piège de l’Histoire.

Ce que Vladimir Poutine appelle une « opération militaire spéciale » n’est qu’un euphémisme grotesque pour une invasion armée, une violation flagrante du droit international, et un acte de mépris envers la souveraineté d’un État libre et indépendant. Derrière les discours cyniques du Kremlin, se cache une volonté crue : celle de réécrire les frontières à coups de bombes, de raviver une nostalgie impériale aux dépens de la paix.

Il faut le dire avec force : la Russie n’a pas été provoquée. L’Ukraine ne menaçait pas son voisin. Tout au contraire, le peuple ukrainien cherchait à s’émanciper, à regarder vers l’Europe, à construire une démocratie moderne. C’est précisément cette volonté de liberté qui a signé sa condamnation aux yeux d’un pouvoir autoritaire qui ne tolère pas l’indépendance à sa porte.

Les conséquences humaines sont tragiques. Des milliers de morts, des villes rasées, des enfants arrachés à leurs foyers, une diaspora en exil. Marioupol, Boutcha, Kharkiv… ces noms résonnent aujourd’hui comme des plaies ouvertes sur la conscience du monde.

Mais face à la barbarie, l’Ukraine a opposé une résistance exemplaire. Son peuple ne s’est pas effondré. Il s’est levé. Il s’est battu, non seulement pour son territoire, mais pour une idée universelle : celle qu’aucune nation ne devrait être écrasée par la force.

Il est impératif de ne pas céder à la fatigue médiatique, de ne pas banaliser cette guerre. Car chaque jour d’occupation est une insulte au droit, à la liberté, à la dignité humaine. Et chaque silence, chaque ambiguïté dans le discours international, renforce l’arrogance d’un régime qui parie sur l’oubli.

L’Ukraine ne voulait pas la guerre. Mais elle se bat, avec courage, pour la paix. Et ce combat mérite plus que notre compassion : il mérite notre solidarité sans faille.

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